Pourquoi se préparer à une intervention chirurgicale ?
- Laure Wauters
- 14 oct.
- 3 min de lecture

Une opération, qu’elle soit mineure ou majeure, représente toujours un passage.
Même si, pendant l’intervention, la conscience s’endort, le corps, lui, vit pleinement l’expérience. Il ressent, il s’adapte, il se défend, il réagit.
C’est pourquoi préparer son corps et son esprit avant une chirurgie n’est pas un luxe : c’est une manière de soutenir activement le processus de guérison.
Le sens profond d’une préparation préopératoire:
Se préparer, c’est donner au corps les meilleures conditions pour traverser l’épreuve chirurgicale.
C’est aussi reconnaître que l’opération n’est pas qu’un acte technique : c’est un événement émotionnel, physiologique, parfois existentiel.
Réduire le stress, apaiser les peurs, préparer les tissus, harmoniser l’énergie… tout cela influence la manière dont le corps réagira pendant et après.
Aujourd’hui, de nombreuses études confirment que l’état psychologique et physiologique avant l’intervention influence la récupération postopératoire.
Ce que disent les études scientifiques:
Les recherches montrent qu’un niveau élevé de stress ou d’anxiété avant une opération est associé à une douleur plus intense, à une récupération plus lente et à une hospitalisation plus longue.
À l’inverse, les patients ayant bénéficié d’un accompagnement psychologique ou corporel avant leur opération présentent :
moins d’anxiété et de peur avant l’anesthésie,
une douleur postopératoire réduite,
une durée d’hospitalisation plus courte,
une récupération plus fluide,
et souvent une meilleure cicatrisation.
Une méta-analyse publiée dans le Journal of Clinical and Translational Science (2025) conclut ainsi :
« Les interventions de préparation préopératoire, qu’elles soient psychologiques ou corporelles, réduisent significativement la douleur, l’anxiété et la durée de séjour hospitalier. »
Des études menées sur l’hypnose préopératoire, notamment en chirurgie mammaire, montrent également une diminution mesurable du stress et de la douleur après l’intervention (Saadat et al., PubMed, 2006 ; PMC, 2022).
Ces résultats confirment que le corps ne dissocie pas le physique du psychique : tout ce que nous vivons avant une opération prépare le terrain de la guérison.
Mon approche intégrative : hypnose, neurosciences et ostéo-énergie:
J’envisage la préparation préopératoire dans une vision globale : celle d’un être qui s’apprête à vivre une transformation.
Que cette intervention s’inscrive dans un parcours de soins thérapeutiques ou qu’elle soit dite « de confort » ou « esthétique », chaque personne est accompagnée à travers trois axes complémentaires :
1. L’hypnose thérapeutique conversationnelle
Elle permet d’apaiser le mental, de diminuer la peur, d’activer les ressources internes et de créer un état de sécurité intérieure avant l’anesthésie.
Des séances ciblées permettent de visualiser positivement l’opération, d’activer les circuits neuronaux du calme et de la confiance, et de reprogrammer les croyances liées à la douleur ou à la peur.
2. Les neurosciences appliquées
Grâce à une exploration douce des pensées, croyances et émotions, on apprend à moduler les réponses du système nerveux.
Les exercices de cohérence cardiaque, de respiration ou d’imagerie mentale viennent réinformer le cerveau : l’opération n’est plus perçue comme un danger, mais comme un soin.
3. L’ostéo-énergie
Par un travail vibratoire, le corps est préparé énergétiquement et physiquement à l’intervention. Il s’agit d’un toucher sensible et doux qui se donne par-dessus les vêtements.
On favorise la circulation, on relâche les zones de tension, on équilibre les plans énergétiques.
Le corps entre ainsi dans la chirurgie détendu, fluide et prêt à accueillir le geste médical.
Les bienfaits d’une telle préparation:
Objectif | Effet attendu |
Réduction du stress et de la peur | Rythme cardiaque stabilisé, respiration calme |
Meilleure gestion de la douleur | Diminution des besoins médicamenteux |
Soutien de la cicatrisation | Énergie vitale mieux distribuée, tissu plus réceptif |
Récupération plus rapide | Moins de fatigue postopératoire |
Sentiment de confiance et d’apaisement | État d’esprit positif, coopération accrue |
Une approche complémentaire à la médecine:
La préparation préopératoire ne remplace en rien l’acte chirurgical ni le suivi médical.
Elle vient en soutien, pour accompagner la personne dans sa globalité, en lien avec l’équipe médicale et dans le respect des protocoles en place.
C’est une démarche qui renforce la collaboration entre la médecine et la conscience du patient.
En conclusion:
Se préparer à une intervention chirurgicale, c’est redevenir acteur de sa santé, même au cœur de la médecine la plus technique.
C’est offrir à son corps, à son esprit et à son énergie la possibilité d’aborder l’opération dans un climat de confiance, de calme et d’ouverture.
"Parce qu’au-delà de la chirurgie, il y a la guérison et au-delà de la guérison, il y a le pouvoir d’agir."







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